Intranquilités II à Viitasaari (Finlande)

De retour du festival « Time of Music » de Viitasaari, en Finlande, quelques éléments de documentation des trois parties d’une performance réalisée là-bas avec
Salla Maria Hakkola, à la harpe
Janne Nab et Maria Teeri, au chariot
Eija Räisänen, à la voix.

L’idée de base: dessiner/peindre une partition, en partie en avance, en partie en direct, à même l’architecture de différents lieux pubics.

Intranquilités II-a : place du marché

Intranquilités 2a

Intranquilités II-b : devant l’Église sur l’île Haapa

Intranquilités II-c : autour de l’ancienne école publique

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Publié par Symon Henry

Læ Symon Henry est un animal aquatique nocturne s’ébaubissant au contact des pensées complexes, des réalités fluides et des genres incertains. Ielle se transdisciplinarise principalement de musiques de concert, d’arts visuels et de poésies. Son recueil L’amour des oiseaux moches (2020, Omri) a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur Général ainsi qu’au Prix Émile-Nelligan et porté sur scène, avec sa musique et ses visuels, par l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+).

Un avis sur « Intranquilités II à Viitasaari (Finlande) »

  1. Bonjour Symon,

    Je suis contente des suites de ton expérience en Finlande !

    J’ai surtout aimé Intranquillités IIc et le vidéo.

    Dans l’ensemble je suis très étonnée, dans cette dernière pièce, par les grands moments de silences. Pour moi, qui suis philosophe, c’est comme si la harpe faisait jaillir des idées soudaines qui ne sont pas tourmentées, qui sont seulement des petits morceaux de concepts qui sont parfois très clairs et d’autres fois plus flous, au quotidien, dans des moments de méditation.

    Par contre Intranquilités IIb, là c’est terrible ! J’entends un enfant qui meure de faim dans une prison. Son ventre cri et cette prison ce n’est pas une prison d’État, cela peut-être sa chambre, sa maison, les bras de sa mère. Ce n’est pas nécessairement l’Église. Il y a de l’incompréhension entre la harpe qui se donne des airs de piano et ce tord-boyau qui hante le ventre de l’enfant. Malgré les cris stridents cependant je trouve qu’il y a encore ici place au silence.

    Et si l’enfant est moins en paix dans sa prison qu’à l’École, c’est qu’il doit avoir assez de vitalité pour aimer se promener sur la place du marché, et si le vidéo qui est inclus sur la page de ton site est celui d’Intranquilités IIa, et bien alors là l’enfant sait gambader et demeurer libre.

    Tu es vraiment un intranquille habité par des silences. Ta musique en est pleine.

    Bon. Ce n’est pas encore un poème mais c’est un feadback imagé. Il doit plutôt te parler de moi que de toi. Comme la harpiste j’ai fait une improvisation libre dans l’univers d’un personnage qui hante une ville, entre l’école, l’église/maison maternelle et la place du marché !

    Maintenant je retourne à ma journée de ménage… et oui ! Aujourd’hui je fais du ménage imagine-toi ! Mais j’ai la journée de demain aussi, alors je ne suis pas pressée.

    Bonne soirée à toi qui doit être maintenant dans le noir de la nuit !

    Bye, bye !

    Pascale

    Date: Wed, 24 Jul 2013 15:53:38 +0000 To: pascalecamirand@hotmail.com

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