« Si les oiseaux » au Prospero dès le 13 octobre!


Un spectacle important, magnifique, difficile dans ce que ce mot a de plus essentiel. Depuis ma première rencontre avec la metteure en scène Geneviève Blais au printemps dernier, j’ai ce projet dans les tripes. Écrire une musique qui permette d’insuffler de la vie à la parole qui dénonce, c’est une des motivations premières de mon travail, motivation perdue de vue parfois, au fil des aléas de la musique de concert, mais toujours sous-jacente.

Tous les moyens ont été bons pour supporter par mes sons le texte d’une rare force d’Erin Shields : mes habituels sheng et bawus, du erhu, du bodhran, et surtout mille objets-musique – arachides, pommes grenade, bassin d’eau, noix de Grenoble, pots de fleurs, rideaux de douche, etc. Une musique organique, d’objets, de matières, et très peu de traitement. Des voix et des souffles, aussi, surtout.

…venez voir/entendre ça!

Toutes les infos ICI.

Publié par Symon Henry

Læ Symon Henry est un animal aquatique nocturne s’ébaubissant au contact des pensées complexes, des réalités fluides et des genres incertains. Ielle se transdisciplinarise principalement de musiques de concert, d’arts visuels et de poésies. Son recueil L’amour des oiseaux moches (2020, Omri) a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur Général ainsi qu’au Prix Émile-Nelligan et porté sur scène, avec sa musique et ses visuels, par l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+).

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