Publication de « voir dans le vent… » @La Tournure!
Décidément, je suis entouré de gens formidables! En moins d’un mois, mes 168 dessins constituant la partie graphique du plus important projet de ma carrière à ce jour – voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire, co-composé avec Yannick Plamondon – ont été édités, mis en page et surtout magnifiquement préfacés afin de devenir un magnifique objet à imaginer sonorement publié, et qui sera publié avec le concours des éditions de La Tournure.
Immense merci à Marie-Hélène Constant, qui signe l’accompagnement littéraire et qui donne l’immense poussée d’énergie nécessaire pour rendre tout ça possible, ainsi qu’à Stéphanie Séguin qui signe le design graphique. Immense merci aussi à l’Orchestre symphonique de Québec, au Musée des beaux-arts du Québec ainsi qu’à Yannick pour leur engagement constant et essentiel!
Tous les détails à venir très bientôt – en attendant, notez l’info suivante à vos agendas :
18 septembre 2016, 14h, grand escalier du nouveau Pavillon Lassonde du Musée des beaux-arts du Québec (Québec) – Orchestre symphonique de Québec (dir. Fabien Gabel) + Anne-Julie Caron (marimba solo) + électronique + lancement dudit livre. Ce sera juste wow.
Extraits d’un micro-opéra : Conversation à la montagne
C’est avec pas peu de fierté que je vous partage quelques extraits de mon micro-opéra Conversation à la montagne, sur un texte de Paul Celan. Il est le fruit de deux ans de collaboration avec Maude Côté Gendron, Émilie Sigouin, Émilie Girard-Charest et Florence Blain. On travaille fort pour le re-présenter dans un avenir rapproché… propositions bienvenues!
CONVERSATION À LA MONTAGNE
avec
Maude Côté-Gendron (voix)
Émilie Girard-Charest (violoncelle)
et Émilie Sigouin (récitante)
Texte de Paul Celan
Projet de création de Symon Henry
Assistance scénique de Florence Blain Mbaye
Éclairages de Juan Mateo Gonzalez
Présenté à l’ESPACE CERCLE CARRÉ le samedi 7 mai 2016
Conversation à la montagne : deux compères se rencontrent lors d’une ballade en montagne, sortes de Sol et Gobelet qui s’ignorent, pressés de philosopher, de réinventer le monde de fou duquel ils ont émergé. Un violoncelle, une voix qui chante en allemand et une voix qui parle en français récitent le même texte, simultanément, quelque part entre un concert de musique classique en suspension et une performance de théâtre corporel qui cherche désespérément à parler.
« – J’ai couché sur la pierre, autrefois, tu n’es sans le savoir, – sur la pierre et la dalle ; à mes côtés eux ont couché, les autres : eux étaient comme moi, les autres, les autres autres que moi et mêmes, lignage, ô, eux se couchaient là, eux s’endormaient, et sans s’endormir (…) – à toi je ne le cache point, je ne les aimais, eux qui ne savaient m’aimer, j’aimais la chandelle, brûlant là-bas, au coin senestre, je l’aimais, elle, à brûler à sa perte, pas qu’elle brûle à s’effacer, elle était sa chandelle, celle que lui, le père à nos mères, avait allumées – et qu’au soir s’attachait un jour, défini, un jour, lui le septième, pas le dernier, j’aimais, lignage, aimais, non pas cela, j’aimais ce brûler à sa fin, sache-le, toi, je n’ai plus rien aimé depuis »
Conversation à la montagne /// micro-opéra le 7 mai @EspaceCercleCarré

le samedi 7 mai 2016, à 19 h 30
Espace Cercle Carré (36 rue Queen, Montréal)
On ne se peut plus d’attendre de vous présenter notre travail des deux dernières années : un micro-opéra que j’ai réalisé en étroite collaboration avec Emilie Girard-Charest (violoncelle), Émilie Sigouin (récitante), Maude Côté-Gendron (voix) et Florence Blain Mbaye (assistance scénique).
L’idée : deux compères se rencontrent lors d’une ballade en montagne, sortes de Sol et Gobelet qui s’ignorent, pressés de philosopher, de réinventer le monde de fou duquel ils ont émergé. Un violoncelle, une voix qui chante en allemand et une voix qui parle en français récitent le même texte simultanément, « Conversation à la montagne » – de Paul Celan, quelque part entre un concert de musique classique en suspension et une performance de théâtre corporel qui cherche désespérément à parler.
(extrait de la partition)
PREMIÈRE PARTIE : Emilie Girard-Charest – de retour de ses multiples aventures entre l’Estonie, la Suède, la France et l’Allemagne – nous poussera la chansonnette violoncellistique improvisée avec ses compères du Quatuor d’occasion (Jean René, Josh Zubot et Malcolm Goldstein)! Lire la Suite…
« son corps parlait pour ne pas mourir » maintenant disponible!
Après quelque sept ans dans la mijoteuse, son corps parlait pour ne pas mourir est maintenant disponible pour achat EN LIGNE ou dans votre librairie indépendante préférée!
« je fais partie de ceux
qui traînent leur enfance
comme on traînerait
du sol
une lourde montgolfière
qui tentent inlassablement de rattraaper
le galet jeté à l’eau
mais qui souffrent d’une peur
viscérale
de la mer »
Mille mercis à tous ceux qui se sont déplacés pour le lancement en mars dernier!
… et mille mercis à ma famille musicale et artistique d’avoir prêté votre musique et vos voix à mes mots :
Atelier et mini-concert : premières esquisses de « Contrainte de lumière II » pour l’ECM+
Jetez un coup d’oeil au Cahier du compositeur que j’ai préparé en vue de l’atelier et mini-concert organisé par l’ECM+ le 10 février prochain au Cégep Saint-Laurent (toutes les infos ici).
Laurence Latreille-Gagné y interprètera ma pièce pour cor seul, éclats/vitrail (2010-2012), toute première oeuvre où j’ai abordé l’exploration du son par le travail visuel.
éclats/vitrail : note de programme Lire la Suite…
VIDÉO : Monsieur Léo @l’OMAD
Voici la captation de la lecture publique de «Monsieur Léo : homme ordinaire» à l’OMAD, en janvier dernier. Merci, Émilie Sigouin, de nous avoir embarqué là-dedans! Merci Stéfan Perreault pour le partage de ce moment d’écoute bien spontané.
Laptop+poésie : « son corps parlait pour ne pas mourir » @Bleury, bar à vinyles
Première lecture publique – en fusion avec le noise génial d’Émilie Payeur – d’extraits de la version finale de son corps parlait pour ne pas mourir, long poème qui sera publié à l’hiver par les fabuleux être humains de La Tournure en collaboration avec Possibles Éditions.
Extrait :
tracés noirs au khôl autour de mes lèvres qui t’effraient dans ton sommeil – la culpabilité
le corps mort
la respiration lente toujours sur le côté
m’accompagne le qanûn accordé à la pureté feinte
l’intonation sérénissime parfaite comme ton Dieu d’amour vengeur
les versets les inflexions de ma voix derrière les paravents somptueux
mais j’ai toujours préféré Jaël tuant Sisera en lui enfonçant un pieu dans la tempe avec un marteau
c’est moins chaste et pur
moins virginal, plus humain
tu reconnais?
« Si les oiseaux » au Prospero dès le 13 octobre!

Un spectacle important, magnifique, difficile dans ce que ce mot a de plus essentiel. Depuis ma première rencontre avec la metteure en scène Geneviève Blais au printemps dernier, j’ai ce projet dans les tripes. Écrire une musique qui permette d’insuffler de la vie à la parole qui dénonce, c’est une des motivations premières de mon travail, motivation perdue de vue parfois, au fil des aléas de la musique de concert, mais toujours sous-jacente.
Tous les moyens ont été bons pour supporter par mes sons le texte d’une rare force d’Erin Shields : mes habituels sheng et bawus, du erhu, du bodhran, et surtout mille objets-musique – arachides, pommes grenade, bassin d’eau, noix de Grenoble, pots de fleurs, rideaux de douche, etc. Une musique organique, d’objets, de matières, et très peu de traitement. Des voix et des souffles, aussi, surtout.
…venez voir/entendre ça!
Toutes les infos ICI.
« même ton rire sonne faux », dit-elle @Ostrava

21 août 2015 – Magnifique performance de « même ton rire sonne faux », dit-elle à Ostrava, en Tchéquie, par Béatrice Laplante dans le cadre du festival international de musique contemporaine Ostrava Days.
Mille mercis à Fruzsina Lanyi pour la réalisation de la robe! Extraits vidéos à venir très bientôt!
Photos par Martin Popelar :
Extrait de la partition :
Projet K aux Pas Sages ce vendredi!
Très hâte de sortir bawu et sheng ce vendredi 19 juin pour accompagner de magnifiques textes de Jean-François Casaubon et du collectif Panthères rouges!
Extrait de derrière leurs peaux, de Jean-François Casaubon :
je titube comme une grande trotteuse
et tu fais couler le temps
sur ton dos c’est déjà beaucoup
de la douceur d’une peau
j’en oublie les leurres
car tant de maux
se posent sur les mains de l’acouphène