Né·e à l’est du Cosmos (خول – khawal)

« Né·e à l’est du Cosmos (خول – khawal) ». Ça m’aura pris plus de deux mois de recul avant de pouvoir écouter l’enregistrement de ma plus récente pièce. Elle est vive, intense, in your face, les couleurs sont fabuleuses, criarde de joie queer et de vie. C’est aussi ma pièce la plus vulnérable, je crois, à ce jour. La terre fertile des paillettes et de l’exubérance, il faut croire. Je vous le partage ici (lien d’écoute en commentaire, vu les algorithmes) en toute simplicité. N’hésitez pas à m’en jaser, ça fait toujours du bien de se sentir écouté·e, incluant pour des critiques constructives.

L’élan premier d’existence de la pièce est dû aux incroyables Shauna DeGruchy et Megan Thibeault de Alkali Collectivequi ont eu l’intuition de me commander la pièce pré-pandémie, et la patience de se rendre jusqu’à sa création, « post »-pandémie, en mai dernier. 

Le chemin de composition de la pièce a commencé par trois perfos de composition en direct, en dialogue avec Gabriel Ledoux, lors de la nuit blanche 2022 de Montréal en Lumière, au Conservatoire de musique de Montréal avec le soutiens du Le Vivier, alors que les salles de spectacles étaient encore muselées par la pandémie et la gestion boiteuse des mesures sanitaires par la CAQ. 

Puis l’énorme partition centrale a pris le chemin de Les bibliothèques de Saint-Laurent où j’ai eu le bonheur de faire une résidence de six mois pour travailler sur cette pièce ainsi que sur mon roman/essai poétique à venir intitulé aussi « خول – khawal » et qui paraîtra, avec un peu de chance et beaucoup de travail, en 2024 aux Éditions du Noroît. Le roman et cette pièce, pour moi, c’est exactement le même projet. Un projet de tentative de vivre ma différence pleinement, sans m’excuser d’exister, en nommant tout, cherchant le mot et le son le plus juste pour être au monde en joie et avec les cicatrices de ces joies.

La pièce existe donc maintenant ici, comme elle a existé le 13 mai dernier au The Music Room d’Halifax, comme elle existe maintenant sur les murs de la Cité-des-Hospitalières en transition où habite maintenant l’élément central de la partition graphique en attendant de lui trouver un logis permanent, comme elle existera entre les couvertures d’un bouquin qu’il me tarde de vous partager. 

À suivre et bonne écoute…

« Le Désert mauve » : expo à L’Usine C

Les tableaux sonores de mon « Désert mauve » continuent de s’offrir à vos regards jusqu’au 19 décembre à l’Usine C (1345, avenue Lalonde à Montréal)!

N’hésitez pas à me faire signe si vous voulez une visite guidée : j’habite à 15 minutes à pied, et vous jaser de ce projet me fait le plus grand bien.

Horaire
Mardi au vendredi : 14h00 à 17h30
+ 2 heures avant les représentations les soirs de spectacle.
Infos : https://usine-c.com/programmation/expositions

📸 avec logo : Julie Delisle Photographe / Julie G Delisle
📸 sans logo : Symon Henry
Marion Gerbier : commissaire
Nicole Brossard : auteure du roman « Le Désert mauve » dont les mots habitent l’exposition

Exposition de textes et tableaux sonores : « Tiroirs bonbons pastel » à la bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent

C’est avec grand plaisir que je vous convie au vernissage de mon exposition « Tiroirs bonbons pastel », événement de clôture de ma résidence d’écriture et de création de partitions graphiques à la bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent.

Jeudi 15 décembre de 16h à 18h
1380 Rue de l’Église, Montréal, QC H4L 2H2
(l’exposition se poursuit ensuite tout l’hiver)

Déroulement
16h : accueil et visite des oeuvres
17h : Présentation de mon travail et lecture d’extraits de texte
17h30-17h45 : Échanges et questions


J’ouvre un tiroir, le referme. Chacun contient souvenirs heureux, blessures, racines ou histoires racontées à soi-même pour faire sens de la douleur. Les œuvres proposées ici prennent appui sur l’idée de recouvrir les blessures de paillettes et de jujubes comme pilier de l’esthétique queer. Ainsi læ visiteur·euse est emmené·e à observer une sélection de partitions musicales visuelles composées et de textes créés lors de ma résidence à la Bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent, au cœur de l’arrondissement montréalais où j’ai passé les premières années de ma vie. 

Délaissant l’écriture conventionnelle formée de notes accrochées à une portée, ma musique se lit et s’interprète plutôt depuis un ensemble de dessins, numérisés puis animés sur support vidéo, qui se comprennent selon des codes de lecture intuitifs : chaque couleur est attribuée à un instrument différent, l’axe horizontal indique la durée et l’axe vertical indique la hauteur d’un son, alors qu’un trait foncé appelle un son plus fort, un trait ténu et estompé, un bruit plus doux.

Ayant précédemment exploré des traits au graphite épurés sur fond blanc, ou encore des partitions faisant dialoguer couleurs sombres et dorures, j’ai eu envie, ici, d’explorer la rencontre joyeuse et subversive entre « art noble » et « art mineur », non pas pour les opposer, mais plutôt pour les faire s’entremêler en mettant de côté leurs tensions l’espace d’une rencontre entre les toutous « pieuvre joyeuse/pieuvre triste » prisés par les enfants de 2021, achetées en vrac chez Escomptes Lecompte à Québec, et les acryliques vinylées raffinées de chez Lefranc Bourgeois ; entre des rouleaux de gomme Hubba Bubba du dépanneur à côté de chez moi et des flocons de dorures commandés outre-mer. La recherche esthétique qui sous-tend ces œuvres en est une sonore, comme toujours chez moi, menant à des résonances complexes, à la fois lyriques et bruitistes, et invitant mélodies de jeu vidéo à rencontrer la virtuosité des instruments acoustiques classiques l’espace d’un moment hors temps, hors confrontation, pour le plaisir d’apprécier une couche de vernis heureux sur des réalités complexes sous-jacentes desquelles on se détacherait momentanément sans toutefois les ignorer. 

L’exposition propose aux visiteur·euses de contempler les partitions du projet et d’imaginer les sonorités qu’elles représentent à même leur écoute intérieure. Un poste vidéo permet aussi de visualiser le montage vidéo d’autres extraits du projet accompagné de l’interprétation qu’en a fait Gabriel Ledoux (électronique) et l’Orchestre de l’Agora (dir. Nicholas Ellis) à l’automne dernier.

Les œuvres proposées entrent en dialogue avec des textes en cours d’écriture pour mon roman à venir, Khawal, alors que des extraits sont affichés dans l’espace d’exposition.


🟥🔥 Début de la diffusion complète et gratuite, en ligne, de « je suis calme et enragé·e » 🔥🟥

Écoutez, feedbackez, partagez abondemment s’il vous plaît, que ces textes de Roxane Desjardins et ces voix vocales, instrumentales et humaines résonnent autant que possible !

Avec le début de cette diffusion, c’est pas moins d’une décennie de vie créative qui trouve son aboutissement. Une décennie de rencontres intenses, sublimes, déconcertantes, avec des interprètes et des partenaires incroyables. Une décennie d’apprentissages difficiles aussi, où pris conscience qu’aucun projet ne vaut de travailler avec des individus ou des organisations culturelles toxiques. Grâce à mon équipe des tous premiers instants, et à des nouvelles personnes magiques qui se sont jointes en cours de route, nous avons pu faire aboutir – la veille du déconfinement des salles de spectacles 🥹😅– ce projet complètement idéaliste de rencontre et de dialogue, cet écho démesuré à un printemps érable tout aussi démesuré. Chaque moment de répétition, chaque réunion avec Line Nault, Georges-Etienne D’Entremont, Roxane Desjardins, Joane Hétu, Palardy Roger, Cléo Palacio-Quintin, Christine Curnillon, Guillaume Barrette, Catherine Fée-Pigeon, Kevin Gironnay furent des instants de bonheur immense, de privilège artistique, que je chérirai toute ma vie. Merci tellement, mais tellement.

Collectif Ad lib
Voix : Zéa Beaulieu-April, Gabriel Dharmoo, Laura Dp, Vincent Ranallo
Émilie Mouchous (électronique), Benjamin Tremblay Carpentier (harmonicas et électronique)

Productions SuperMusique
Cléo Palacio-Quintin (flûtes), Craig Pedersen (trompette), Guido Del Fabbro (violon), Émilie Girard-Charest (violoncelle), Stéphane Diamantakiou (contrebasse), Corinne René (percussions)

Direction artistique et musicale, composition : Symon Henry
Texte : Roxane Desjardins
Co-direction artistique : Line Nault
Direction de production : Joane Hétu
Direction technique et régie : Guillaume Barrette
Éclairages : Catherine Fournier-Poirier
Sonorisation : Kevin Gironnay

Ce projet a été composé pour l’AOJM – Association des orchestres de jeunes de la Montérégie par Georges-Étienne d’Entremont : partie remise pandémique pour cette collaboration !

Il a été réalisé avec le soutien financier du Canada Council for the Arts | Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, de l’Ensemble SuperMusique, de Symon Henry et de la SMCQ

Coproduction Symon Henry/Ensemble Ad lib, Productions SuperMusique et Groupe Le Vivier

« L’ongle le vernis » en librairie

Jour de fête 🥳🥰

L’ONGLE LE VERNIS Aujourd’hui en librairie! 💥

Nicole Brossard – poésie
Symon Henry – tableaux sonores

Alors que tout se croise, s’invalide et se relance dans la chaleur éphémère des poitrines, que l’abstraction frôle nos méthodes secrète de présence, comment nommer les gestes d’abîme, le fondu enchaîné de nos apparitions; comment faire pronom du chassé-croisé de nanosecondes et de réalité augmentée qui parcourent désormais notre lexique et l’immense vie qui continue son oui?

«L’ongle le vernis» renouvelle le militantisme féministe et intellectuel de Nicole Brossard qui, toujours aussi actuelle, introduit dans son oeuvre les identités plurielles et leurs possibilités langagières. Ce livre d’artiste rejoint notre temps fragmenté : du corps aux matières inénarrables de jadis, du présent continu à l’oxygène, l’autrice franchit tout, bras ouverts, une étincelle à la main. Ici, les œuvres de Symon Henry sont bien plus que le témoignage d’une grande amitié; elles sont la raison du poème, la réponse à ses audaces.

*

Extrait

au chiffre cinq tu observes
une éclosion de possibles pronoms
entre l’encre et le vernis d’écriture
une esthétique du pluriel

certes le soleil, champs familiers
de guerres et de cadavres

de femmes concentrées là à enfanter
porteuses d’eau de vie et de nombrils
crieuses de nuit dans l’écho
des nœuds et barbelés d’humanité

*

La superbe équipe 💅

Direction littéraire: Mélissa Labonté & Charlotte Francoeur
Tableaux sonores: Symon Henry
Conception graphique: Turcotte Design
Révision linguistique: Valérie Mailhot

Repérez le livre papier ou numérique dans votre librairie préférée :
https://www.leslibraires.ca/livres/l-ongle-le-vernis-nicole-brossard-9782897663629.html?fbclid=IwAR1UvRO5yGBLKbTYy-PujWlUipUEV_AXdiZ_8Qpc6oIsupDsBaGGL7BijcM

je suis calme et enragé·e : création en chair et en os !

DIMANCHE 27 FÉVRIER 2022 | 13:00 et 15:00
STUDIO MULTIMÉDIA | CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE MONTRÉAL

Billetterie : https://bit.ly/3geWPlD
Événement facebook : https://www.facebook.com/events/303428384941561/

Collectif Ad lib
Voix : Zéa Beaulieu-April, Gabriel Dharmoo, Laura Doyle Péan, Vincent Ranallo
Émilie Mouchous (électronique), Benjamin Tremblay-Carpentier (harmonicas et électronique)
Ensemble SuperMusique
Cléo Palacio-Quintin (flûtes), Craig Pedersen (trompette), Guido Del Fabbro (violon),
Émilie Girard-Charest (violoncelle), Stéphane Diamantakiou (contrebasse), Corinne René (percussions)

Direction artistique et musicale, composition : Symon Henry
Texte : Roxane Desjardins
Co-direction artistique : Line Nault
Direction de production : Joane Hétu
Direction technique et régie : Guillaume Barrette
Éclairages : Catherine Fournier-Poirier
Sonorisation : Kevin Gironnay

« Nous étions masques, miracles,/empêtrées dans l’enthousiasme,/mystère longtemps guetté,/apparitions- disparitions,/habitudes qui sonnent faux. »

C’est par ces mots de Roxane Desjardins que s’ouvre le spectacle transdisciplinaire « je suis calme et enragé·e », un projet aussi ambitieux que vulnérable et donnant à entendre 6 tableaux sonores – partitions musicales visuelles composées par Symon Henry – pour autant de poèmes explorant « des positions de détresse et de vertige par rapport à l’histoire, à l’ampleur de l’humanité, aux désastres écologiques qui se profilent », selon les mots de Desjardins. L’œuvre est organisée autour de ces différentes positions, qui ont été choisies pour la résonance toute particulière qu’elles ont avec les sensibilités communes des artistes impliqués. En effet, nous avons toustes été profondément marqué·es par l’exaltation et l’idéalisme, mais aussi par la résignation et la résilience qui nourrissaient les réflexions de tout un chacun en écho au mouvement social ayant secoué le Québec au printemps 2012, impulsion initiale du présent projet.

Ces partitions sont interprétées par 4 voix (Zéa Beaulieu-April, Gabriel Dharmoo, Laura Doyle Péan et Vincent Ranallo) entonnant la musique en chœur, déclamant le texte en toute intimité, ou l’explorant en filant des contrepoints criants d’actualité. Ielles sont accompagné·es par deux solistes instrumentaux (Émilie Payeur, électronique et Benjamin Tremblay-Carpentier, harmonicas et électronique) ainsi que par l’ensemble SuperMusique comme autant d’échos à leurs individualités et à leur participation aux mouvements de foules qui nous traversent au quotidien.

Je veux un gun,
pour trouer cette page
d’un point final,
devenir ce pauvre homme
qui parle seul dans la rue,
je suis calme et enragé,
cela s’appelle la précision :

Tous ces instants
à en peindre la pesanteur
dans la plus pure horreur zen.

Vendre des armes et des peaux, Denis Vanier

Ce projet a été composé pour l’Orchestre symphonique des jeunes de la Montérégie dirigé par Georges-Étienne d’Entremont : partie remise pandémique pour cette collaboration !

Il a été réalisé avec le soutien financier du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, de l’Ensemble SuperMusique, de Symon Henry et de la SMCQ

Coproduction Symon Henry/Ensemble Ad lib, Productions SuperMusique et Le Vivier

Filages et retissages : vivacités “orientales” dans la poésie québécoise

J’ai eu le bonheur de commissarier une table-ronde dans le cadre des Rencontres multilingues en poésie 2022, organisées par La poésie partout. Au programme, une discussion ponctuée de lectures, animée Mélikah Abdelmoumen, avec Emné Nasereddine, Nada Sattouf, Isabelle St-Pierre et Elkahna Talbi

L’amour des oiseaux moches interprété par l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+)

9 septembre, Centre Pierre-Péladeau (salle Pierre-Mercure), 19 h 30
Billetterie : https://bit.ly/3lKKGJc

*à cause des restrictions de voyage vers le Canada en provenance de l’Europe, nous avons dû annuler la représentation du 8 septembre et l’intrépide Matti Pulkki prendra la relève de Snežana Nešić à l’accordéon

Nouvelles oeuvres de :
Myriam Boucher / Symon Henry / Snežana Nešić / Annesley Black

ECM+, 9 musiciens dirigés par Véronique Lacroix

Solistes :
Sarah Albu, art vocal
Émilie Girard-Charest, violoncelle et scie musicale
Matti Pulkki, accordéon
Lucie Vigneault, danse

Billets / Infos / Galerie de partitions graphiques / Recueil de poésie et tableaux sonores

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L’amour des oiseaux moches
partition graphique vidéo et texte de Symon Henry
(25 min ; voix, scie musicale, accordéon et orchestre de chambre, 2020)

Composé pour l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+), dirigé par Véronique Lacroix
Avec le soutien financier de l’ECM+ et de la Fondation Socan

Il y a des mémoires pour creuser les mots sans souiller les tombes. Je ne peux tutoyer personne. Il n’y a pas d’altérité, seulement une alternance dans l’apparence. J’ai besoin de souplesse et de tension. Il ne faut pas qu’Albuquerque explose dans ma tête.
Nicole Brossard, Le Désert mauve

Je dessine le son. Pour qu’il puisse être interprété par des musicien·nes en concert, mais aussi pour qu’il puisse être entendu par tout un chacun, dans l’intimité de son écoute intérieure. En effet, je ne compose qu’avec des fusains, de l’encre ou des pastels en main, quelques règles simples en tête : un trait foncé correspond à un son fort, pâle à un son plus doux ; en haut de page il est aigu, plus bas il est grave ; chaque couleur correspond à un instrument ou groupe d’instrument, etc. 

L’amour des oiseaux moches correspond à l’aboutissement d’une décennie de démarche de ce type. Jusqu’à ce jour, je n’avais encore jamais mis en partition graphique mes propres textes. Or les démarches qu’on dit « individuelles » sont toujours, à mes yeux, le produit d’une communauté et c’est donc sous l’impulsion de Véronique Lacroix, directrice musicale, artistique et chef d’orchestre de l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+), et avec le support immense et bienveillant de mes proches, que j’ai trouvé le courage d’assumer l’étendue des possibles de ma propre transdisciplinarité. Et par le fait même de ma propre identité — métisse égypto-québécoise, queer, amoureuse du bruit du monde :

Lire la suite « L’amour des oiseaux moches interprété par l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+) »

Le Désert mauve – un livre à traduire

Après plus de péripéties que je n’aurais jamais pu l’imaginer, la phase 2 de création de mon opéra, d’après le roman « Le Désert mauve » de Nicole Brossard, vient tout juste d’être créée à Québec, lors du Mois Multi x Printemps de la musique. La diffusion en direct vient tout juste d’être remise en ligne… visionnez-là ICI (deuxième partie de la soirée) !

Et jetez un œil au show par l’entremise de la lentille d’Agrume agrume :

Quelques images, croquées par la même Agrume Agrume, de l’Expo présentée en parallèle :